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Homeopathie : définition, applications

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 : la Medecine Naturelle par les PlantesSi la médecine conventionnelle tend à décrire l’homeopathie comme une science qui relève de la superstition ou de « l’effet placebo », on doit cependant admettre malgré les controverses qu’elle a prouvé son efficacité depuis qu’elle a été créée en 1808 par le médecin allemand Samuel Hahnemann, même si elle garde toujours une légère part de mystère inexplicable scientifiquement.

Le saviez-vous ? Aujourd’hui presque la moitié des Français a recours à l’homéopathie et nombre d’entre eux consultent régulièrement un homéopathe. Face aux innombrables études qui ont démontré l’efficacité de cette médecine alternative ou médecine non conventionnelle, elle connaît actuellement un net regain d’intérêt en France et à travers le monde.

En quoi consiste l’homéopathie ? Quelle est la définition de l’homeopathie ?

Les traitements homéopathiques sont généralement issus de 4 sources distinctes : végétale, animale,  minérale ou chimique. Cette discipline que l’on classe dans la catégorie de la médecine douce, se base en fait sur le principe fondamental selon lequel toute substance active capable de provoquer un certain symptôme chez une personne saine est susceptible de guérir un malade ayant les mêmes symptômes. Il s’agit autrement dit de guérir « le mal par le mal » mais à des doses infinitésimales (nous dirons « homéopathiques » avec un brin d’humour). Ainsi,  une substance toxique à haute dose peut, à doses infimes, soulager un malade. C’est le principe de similitude.

L’homéopathie présente en outre un second principe qui repose sur le fait que l’action du médicament s’accroît en proportion de sa dilution. En effet,  l’homéopathie est aussi définie comme le phénomène des hautes dilutions. Le remède homéopathique, d’origine minérale, animale ou végétale, s’obtient par une série de dilutions et d’agitations qu’on appelle aussi dynamisation. La dilution et la dynamisation permettront par la suite d’obtenir différentes concentrations très faibles du médicament homéopathique.

Prenant par exemple le cas de la belladone, qui en principe, provoque une forte fièvre. Elle permet cependant de guérir cette même fièvre lorsqu’elle est diluée. On parle alors de dilutions homéopathiques ou dilutions infinitésimales, obtenues grâces aux substances actives, comme la belladone.

Qu’est-ce que l’homéopathie uniciste ?

Il arrive souvent qu’une ordonnance homéopathique s’avère un peu compliquée. Il s’agit d’un traitement « pluraliste ». Ainsi, par définition, l’homéopathie uniciste consiste en la prescription d’un seul remède à la fois.  Ainsi, quel que soit le nombre de symptômes, l’action énergétique du remède mobilise les forces réactionnelles de notre organisme. Incroyable que cela puisse l’être et surtout encore inexplicable quand le traitement réussit, il arrive qu’en choisissant le remède homéopathique adéquat, l’homéopathie puisse guérir par exemple à la fois la bronchite et l’ulcère.

Dans quel cas recourir à l’homéopathie ? Et à qui s’adresse-t-elle ? Quels sont les principaux traitements de l’homeopathie ?

La médecine homéopathique s’adresse à tous les publics : jeunes, adultes ou moins jeunes, homme ou femme. L’homéopathie peut être administrée de manière préventive ou de manière curative. Ainsi, dans le premier cas, elle vient surtout en complément de traitements allopathiques afin de diminuer les fréquences des maux chroniques.

Cette médecine thérapeutique alternative permet en général de soigner de manière préventive ou être prescrite dans le cas du traitement de différents types d’infections, douleurs ou maux plus ou moins aigus comme : les allergies, la toux, l’eczéma, l’anxiété ou le stress, les problèmes digestifs, les problèmes respiratoires, les troubles gastriques, les troubles de la ménopause, les insuffisances veineuses, les maladies cardio-vasculaires, ou les maladies osseuses. Les troubles pouvant être traités par l’homéopathie sont cependant encore vastes d’autant qu’aucune étude scientifique n’a réellement jusqu’ici pu expliquer clairement les mécanismes d’action de cette thérapie douce.

Il convient toujours cependant de demander l’avis de son médecin ou son homeopathe, avant de recourir à cette médecine douce. En effet, elle peut être contre-indiquée dans certains cas. Ainsi, le cas d’infections graves ou de lésions nécessitant un acte chirurgical doit exclure le traitement homéopathique.

Pour en savoir plus :

– Guide Familial de l’Homéopathie, du Docteur Alain HORVILLEUR, Mars 2013

– L’homéopathie de A à Z, de Jean-Louis MASSON, Février 2013


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